CONTRÔLEUR AÉRIEN

• LOGISTIQUE - TRANSPORT

Description métier

À l'aide d'instruments (radars) et de communication avancés, le contrôleur aérien coordonne 24h/24h, la circulation aérienne des avions, la régulation et la fluidité du trafic aérien civil et de certains vols militaires. Véritable oeil du pilote depuis la tour de contrôle, il identifie les aéronefs et surveille l'ensemble des mouvements aériens aussi bien au sol qu'en vol sans droit à l'erreur. Il reste en contact en permanence avec les pilotes qu'il guide tout au long des vols et fournit aux pilotes les informations utiles sur le plan technique (données météorologiques, plans de vols, trafic environnant, appareils de contrôle, trajectoire, sa vitesse, altitude etc.)

A date, Il y a 4.000 contrôleurs aériens en service en France.

Il exerce son métier, à terre, dans la vigie d'une tour de contrôle (pour le contrôle d'aérodrome), en salle de contrôle radar d'approche (pour les arrivées et les départs), dans un centre de contrôle régional aérien (contrôle en route), une base au sol ou embarqué à bord d'un des bâtiments de la Marine nationale.

LES RESPONSABILITÉS D'UN CONTRÔLEUR AÉRIEN

Le contrôleur de la circulation aérienne, aussi nommé aiguilleur du ciel ou ingénieur du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) est responsable de la circulation aérienne en altitude et aux abords de son aéroport d'attache. En effet, sur son secteur de survol, il oeuvre pour un trafic aérien fluide et sans encombre, sûr et efficace. Pour cela, il gère les flux de circulation aériens et assure une séparation sécurisée entre les aéronefs en vol, en donnant des instructions de vol en temps réel, les autorisations de décollage, d'atterrissage et de survols, en fonction du trafic et des conditions météo.

Les missions du contrôleur aérien :

• Coordonner

Il assure des espacements sûrs entre les avions pour éviter les collisions. ;

• Guider

Il est le garant de la gestion des flux aériens, de la fluidité du trafic. Il guide les avions lors des procédures de décollage et d’atterrissage, ainsi que pendant les phases de vol. ;

• Sécuriser

Véritable ange gardien des passagers, il est le garant de la surveillance du trafic aérien, de la surveillance des trajectoires de vol et de la gestion des urgences aériennes. Il assure la sécurité des vols, la sécurité des équipages en vol et des populations survolées. En relation radio avec les pilotes, Il fournit aux pilotes des informations cruciales pour éviter les collisions et assurer des manoeuvres sécurisées en leur donnant des instructions pour rouler, décoller, atterrir.

PROFIL DU CONTRÔLEUR AÉRIEN

Le contrôleur aérien doit pouvoir rester concentré pendant de longues périodes, gérant le contrôle de l’espace aérien de plusieurs avions à la fois tout en assurant un suivi constant et précis. Il doit être capable de réagir rapidement et efficacement face aux situations imprévues, posséder une bonne aisance relationnelle et des compétences en communication afin de transmettre des informations claires.

ÉTUDES - FORMATION POUR ÊTRE CONTRÔLEUR AÉRIEN

Plongez dans le secteur de l'aéronautique, partez à la découverte métier contrôleur aérien et découvrez comment y accéder. Le contrôle aérien ne s'improvise pas ! Pour devenir contrôleuse aérienne / aiguilleuse du ciel, il faut suivre une formation initiale de niveau Bac + 2 dans une filière scientifique, comme un BTS ou un DUT (2 première année d'un BUT). La formation en Management et Contrôle du Trafic Aérien (MCTA) permet d’accéder au corps de la fonction publique ICNA (Ingénieurs du Contrôle de la Navigation Aérienne). Cette formation théorique (18 mois) et pratique (18 mois) dure 36 mois et permet d'obtenir une licence européenne de contrôleur stagiaire (aérodrome, approche et en-route) ou un diplôme d'ingénieur du contrôle de la navigation aérienne qui confère le grade de Master (Bac+5). Seule l'École nationale de l'aviation civile (ENAC), installée à Toulouse propose ce cursus professionnelles pour épouser ce métier scientifique à haute responsabilité. Elle est gratuite et les élèves sont rémunérés dès leur entrée en formation cependant le concours d'entrée est très sélectif, et l'on ne peut s'y présenter que trois fois. Les conditions d'admissions sont les suivantes :

Après l’obtention du diplôme, le stage reste incontournable au sein d'un centre de contrôle ce qui permet aussi de découvrir le métier de contrôleur aérien dans l'aviation civile.

Sachez que la formation GSEA, accessible post BAC et dispensée à Toulouse par l’ENAC, permet aux futurs Techniciens Supérieurs des Études et de l’Exploitation de l’Aviation Civile (TSEEAC) qui le souhaitent de devenir contrôleurs d’aérodrome. Ils peuvent ensuite accéder à la formation ICNA par promotion interne.

• Obtenir un baccalauréat général à dominante scientifique (mathématiques, physique, chimie)e.

• Bac +2 dans un domaine scientifique (DEUST, BTS, DUT) Cela peut inclure des classes préparatoires aux grandes écoles (MPSI ou PCSI) ou une licence scientifique.

• Ingénieur du contrôle de la navigation aérienne - École nationale de l’aviation civile (ENAC).

Évolution de carrière

Le contrôleur aérien a plusieurs possibilités d’évolution de carrière dans le domaine de l’aviation, à des postes de responsabilité et des rôles de gestion. Il peut devenir chef d’équipe, responsable d'un centre de contrôle ou devenir formateur. Certains contrôleurs peuvent se spécialiser dans la sécurité aérienne, travaillant sur l’élaboration et la mise en œuvre de procédures de sécurité et d'autres évoluent vers des emplois administratifs dans l’aviation civile. D'autres peuvent aussi dénicher des opportunités à l'international et opérer pour des organisations telles que l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) ou d'autres autorités de l'aviation dans différents pays.

CONTRÔLEUR AÉRIEN - SALAIRE

Quel est le salaire d'un contrôleur aérien ? 1991€